Effectifs d’apprentis

1. Selon une note d’information d’octobre 2013 de la DEPP (Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance du Ministère de l’Education nationale), 436 334 apprentis suivaient une formation dans un CFA ou une section d’apprentissage, dont 31,8 % de filles, au 31 décembre 2011. Ce nombre était en augmentation de 2,4 % par rapport à l’effectif au 31 décembre 2010 (426 280 apprentis) et stabilisé par rapport à celui au 31 décembre 2009 (424 742 apprentis).

La répartition,  par niveau de diplôme préparé, était la suivante  :

  • 189 560 apprentis de niveau V, soit 43,4 % du total, dont 25,5 % de filles ;
  • 123 888 apprentis de niveau IV, soit 28,4 % du total, dont 33,7 % de filles ;
  • 67 193 apprentis de niveau III, soit 15,4 % du total, dont 39 % de filles ;
  • 21 762 apprentis de niveau II, soit 5 % du total, dont 47,1 % de filles ;
  • 33 931 apprentis de niveau I, soit 7,8 % du total, dont 36,1 % de filles.

Ainsi :

  • les apprentis de niveaux V et IV (total secondaire) représentaient 71,8 % des effectifs, dont 28,8 % de filles ;
  • ceux de niveaux III, II et I (total supérieur) représentaient 28,2 % des effectifs, dont 39,7 % de filles.

La tendance était à une baisse des effectifs d’apprentis dans le secondaire et à un développement dans le supérieur, ce qui se traduit par une hausse de la part des filles, les formations supérieures, plus tournées vers les services, restant plus féminisées.

2. Suivant une autre enquête du Ministère de l’éducation nationale, les effectifs d’apprentis atteignaient 441 709 au 31 décembre 2012 (résultats provisoires), soit une hausse de 1,2 % par rapport à 2011, et se répartissaient entre :

  • 187 208 apprentis de niveau V, soit 42,4 % du total ;
  • 117 825 apprentis de niveau IV, soit 26,7% du total ;
  • 76 047 apprentis de niveau III, soit 17,2 % du total ;
  • 23 410 apprentis de niveau II, soit 5,3 % du total ;
  • 37 219 apprentis de niveau I, soit 8,4% du total.

Ainsi, en fin d’année 2012, les apprentis de niveaux V et IV (total secondaire) représentaient 69,1 % des effectifs et ceux de niveaux III, II et I (total supérieur) 30,9 %.

(Source : Note d’information 13.22 octobre 2013 de la DEPP – Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance du Ministère de l’Education nationale).

3. Une analyse de la DARES sur l’apprentissage en 2013  met en évidence une forte baisse des entrées, avec 273 295 nouveaux contrats comptabilisés dans le secteur privé, contre 297 285 en 2012 (- 8,1 %). Cette diminution fait suite suite à deux années de légère hausse, en 2012 par rapport à 295 044 entrées en 2011 (+ 0,8 %) et en 2011 par rapport à 287 719 entrées en 2010 (+ 2,5 %). Le secteur public enregistre 9 440 entrées en apprentissage en 2013, avec un recul plus limité (- 3 %).

Suivant cette étude, cette baisse s’explique par plusieurs facteurs :

  • elle est associée au ralentissement de l’activité économique et à la dégradation de la situation du marché du travail, en particulier dans les secteurs les plus touchés (bâtiment, immobilier) ;
  • elle concerne essentiellement les premières entrées de sortants de scolarité, ce qui tiendrait en partie au choix des jeunes collégiens de s’orienter davantage vers les classes de seconde générale ou technologique.

Le recul des entrées est plus marqué pour les formations préparant au CAP-BEP (- 11 %) et au baccalauréat professionnel (- 10 %) que pour les nouveaux apprentis dans l’enseignement supérieur (- 5 %).

Les jeunes filles restent minoritaires (33,7 % des nouveaux contrats en 2013, contre 33,3 % en 2012, 33,1 % en 2011 et 32,4 % en 2010). Elles sont plus âgées : 43 % ont au plus 18 ans à l’entrée du contrat, contre 56 % des jeunes hommes. Elles sont également plus qualifiées : 40 % d’entre elles préparent un diplôme ou titre de l’enseignement supérieur, contre 29 % des jeunes hommes.

Les entrées sont en diminution dans les entreprises de moins de 50 salariés (- 9 %), même si elles restent les principaux employeurs (74 % des nouveaux contrats). Les entreprises de 250 salariés et plus totalisent 17 % des nouveaux contrats, avec une hausse de près de 20 % entre 2010 et 2013 et de 10 % en 2013. Cette étude évoque un effet possible de l’incitation à l’emploi d’alternants associée au versement de la contribution supplémentaire à l’apprentissage (CSA).

(Source : L’apprentissage en 2013,  DARES Analyses, février 2015, N° 009).

4. Cette évolution défavorable s’est confirmée, mais dans une moindre mesure, en 2014.

Selon une note d’information de février 2016 de la DEPP (Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance du Ministère de l’Education nationale), 405 882 apprentis suivaient une formation dans un CFA ou une section d’apprentissage au 31 décembre 2014, contre 424 348 fin 2013, soit une baisse de 4,4 % de l’effectif.

Suivant DARES Analyses de juillet 2015, le nombre des entrées en apprentissage (hors employeurs du secteur public non industriel et commercial) comptabilisées en 2014 est de 265 294, contre 273 295 en 2013, soit une baisse plus  limitée de – 2,9 % pour ces nouveaux contrats.

Cependant, l’évolution 2014 est contrastée par rapport à 2013 entre :

  • un nouveau recul des entrées  dans les formations de niveaux V (- 6,4  %) et IV (- 5  %) ;
  • un retour à la hausse des entrées dans celles de niveaux III, II et I (+ 2,6 %).

De plus en plus d’apprentis préparent des diplômes de l’enseignement supérieur, 34,1 % des nouveaux contrats d’apprentissage en 2014, contre 28,6 % en 2011. Par ailleurs, 45,6 % de ces apprentis disposent à l’entrée d’un diplôme de niveau baccalauréat ou plus en 2014, contre 34,8 % en 2011. A l’inverse les apprentis sans diplôme ni titre professionnel à l’entrée ne représentent plus que 31,5 % des nouveaux contrats en 2014, contre 43 % en 2011.

L’apprentissage se développe dans des secteurs où les jeunes préparent des diplômes du supérieur (banque, assurance, industrie électrique et électronique, immobilier, information et communication), par contraste avec les secteurs traditionnels (construction, industrie agro-alimentaire, restauration, coiffure et soins de beauté) qui recrutent peu d’apprentis du supérieur.

Les entreprises de moins de 50 salariés (dont 81 % des apprentis préparent un CAP ou un bac professionnel) sont les plus touchées par le recul des entrées en apprentissage, mais elles restent les premiers employeurs, avec 72,5 % des nouveaux contrats. Celles de moins de 5 salariés, malgré une forte baisse (- 7,1 %),  accueillent encore 36,7 % des apprentis.

La hausse des entrées en apprentissage est significative pour les entreprises de 250 salariés et plus (+ 4,8 %) qui accueillent 18,5 % de ces jeunes (dont 80 % préparent un diplôme du supérieur).

Les jeunes filles restent minoritaires (33,8 % des nouveaux contrats) et préparent surtout des métiers du domaine des services (77 %, contre 25 % des jeunes hommes). Elles sont plus âgées lors de leur entrée en apprentissage (57 % ont plus de 18 ans, contre 44 % des jeunes hommes), mais également plus qualifiées (42 % d’entre elles préparent un diplôme du supérieur, contre 30 % des jeunes hommes).

(Sources : Note d’information n° 04 – .Février 2016 de la DEPP – Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance du Ministère de l’Education nationale ;  L’apprentissage en 2014,  DARES Analyses, juillet 2015, N° 057)

5. Après ces deux années de baisse, l’évolution apparaît légèrement plus favorable en 2015  (données provisoires, février 2016).

Selon le tableau de bord des politiques d’emploi de la DARES, le nombre des contrats d’apprentissage enregistrés et validés en France métropolitaine est stabilisé à 402 900 fin décembre 2015 (390 000 dans secteur privé et 12 900 dans le secteur public), contre 400 900 fin décembre 2014 (390 000 dans secteur privé et 10 900 dans le secteur public).

Le nombre des entrées dans ces contrats pour la France entière est de 280 052 sur l’année 2015, contre 274 191 en 2014, soit une légère hausse de 2,1  %.

L’augmentation est plus forte dans le secteur public,10 969 entrées en contrats en 2015 contre 8 791, (soit une hausse de 24,8  %) que dans le secteur privé, 269 083 entrées en contrat en 2015 contre 265 400 (soit une hausse de 1,6 %), mais les volumes ne sont pas comparables.

(Source : DARES  Tableau de bord des politiques d’emploi – Données décembre 2015 – 4 février 2016).

Taux d’insertion dans l’emploi des apprentis

1. L’enquête Insertion professionnelle des apprentis (IPA) de la DEPP, qui existe depuis le début des années 1990, concerne les sortants des formations en apprentissage interrogés sept mois après la fin de leur formation (à l’exclusion ceux poursuivant leurs études, en apprentissage ou non).

Une note d’information de la DEPP de mai 2016 révèle que le taux d’emploi des sortants en apprentissage (ensemble des formations du CAP au BTS) a connu une forte diminution passant de 74,3 % en 2008 à 65,7 % en 2010, pour remonter à 66,6 % en 2012, puis redescendre à 61,7 % en 2014 et 2015. La baisse est particulièrement significative pour les sortants de CAP (de 66,1 % en 2008 à 49,9 % en 2015), par rapport aux sortants de BP (de 84,1 % à 71,9 %), de bac professionnel (de 82,7 % à 63,1 %) et de BTS (de 85,5 % à 74,4 %).

Cette évolution montre la forte sensibilité de ce taux d’emploi à la conjoncture économique et suggère les limites de l’apprentissage comme garantie d’insertion professionnelle.

L’obtention (ou non) du diplôme préparé et le niveau de formation restent déterminants pour l’insertion professionnelle.

Si l’on considère la situation des sortants de CFA au 1er février 2015, le taux d’emploi pour les apprentis du CAP au BTS est de 65,5 % s’ils ont obtenu leur diplôme et seulement de 47,1 % dans le cas contraire .L’écart est particulièrement important pour les apprentis sortant de CAP, avec un taux d’emploi respectivement, de 54,8 % et 31,7 %, contre 77,4 % et 64,4 % pour les sortants de BTS. Pour les apprentis de niveaux I et II, l’écart se réduit fortement, avec un taux d’emploi respectivement de 75,8 % et 65,7 %.

En prenant en compte les seuls apprentis ayant obtenu leur diplôme, la situation au 1er février 2015 diffère fortement suivant leurs niveaux de formation :

  • niveaux I et II : 75,8 % en emploi, 19,8 % au chômage et 4,4 % inactifs ;
  • ensemble du CAP au BTS : 65,5 % en emploi, 29,3 % au chômage et 5,2 % inactifs ;
  • BTS : 77,4 % en emploi, 17,7 % au chômage et 4,9 % inactifs ;
  • Bac professionnel : 66 % en emploi, 27,8 % au chômage et 6,2 % inactifs ;
  • BP : 75,9 % en emploi, 19,5 % au chômage et 4,6 % inactifs ;
  • CAP : 54,8 % en emploi, 39,9 % au chômage et 5,3 % inactifs.

On peut notamment observer que le taux d’emploi à l’issue d’un BP est très supérieur à celui du bac professionnel et proche de celui du BTS.

Ce taux d’emploi au 1er février 2015 varie selon la classe de sortie, mais également en fonction des secteurs (de production ou de services) et du sexe :

  • niveaux I et II : 75,4 % pour les garçons (76,4 % production et 74,8 % services) contre 74,8 % pour les filles (75,8 % production et 74,6 % services) ;
  • ensemble du CAP au BTS : 62,1 % pour les garçons (61,4 % production et 64,9 % services) contre 61,1 % pour les filles (55,5 % production et 62,4 % services) ;
  • BTS : 75,6 % pour les garçons (77,6 % production et 71,8 % services) contre 73 % pour les filles (68,6 % production et 73,6 % services)   ;
  • Bac professionnel : 65,8 % pour les garçons (67,7 % production et 57,5 % services) contre 56 % pour les filles (54,8 % production et 56,3 % services) ;
  • BP : 73,8 % pour les garçons (74,1 % production et 72,2 % services) contre 70,2 % pour les filles (66  % production et 70,8 % services) ;
  • CAP : 51 % pour les garçons (50,1 % production et  57,5 % services) contre 47,9 % pour les filles (47,9 % production et 48 % services).

Pour les formations du CAP au BTS, le taux d’emploi des jeunes filles est voisin de celui des garçons dans le secteur des  services (62,4 % contre 64,9 %), mais beaucoup plus faible dans la production (55,5 % contre 61,4 %). Cependant, les filles sont moins nombreuses que les garçons (un tiers / deux tiers) et sont surtout présentes dans les formations de services où le taux d’emploi est plus élevé (63,2 % contre 60,8% dans la production), ce qui explique un taux d’emploi voisin entre les filles (61,1 %) et les garçons (62,1 %) sur l’ensemble des secteurs.

Lorsqu’ils travaillent, les sortants apprentis ont en majorité un emploi à durée indéterminée (54 %) ou à durée déterminée (28 %) et moins souvent en intérim (9 %), en contrat de professionnalisation (8 %) ou en autre contrat  aidé (1 %). Plus d’un jeune sur deux en emploi au terme de son apprentissage travaille dans l’entreprise où il a été apprenti, a effectué un stage ou obtenu un travail d’été.

Pour ces formations du CAP au BTS, le travail à temps partiel concerne en moyenne 22 % des filles contre seulement 6 % des garçons.

Par ailleurs, l’insertion professionnelle dépend, pour un même niveau de formation, de la spécialité préparée. Ainsi, pour un CAP, le taux d’emploi varie de 35,8 % pour la coiffure, esthétique et 39,9 % pour le commerce, vente à 50,2 % pour l’hôtellerie, restauration, tourisme et 71,1 % pour le transport, manutention, magasinage.

Enfin,  la possession d’un permis de conduire est un facteur favorable pour les apprentis sortant d’un CAP (taux d’emploi de 60 % contre 44 %) ou d’un bac professionnel (68 % contre 58 %), mais joue peu pour les sortants d’un BP ou d’un BTS.

(Source : Nathalie Marchal, Note d’information n° 13 – Mai 2016 de la DEPP – Direction de l’évaluation de la prospective et de la performance du Ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche).

2. Le Bref du Céreq de mai 2016 propose une analyse à partir des données issues de ses enquêtes Génération (qui interrogent les sortants de tous les niveaux de formation initiale une même année afin de reconstituer les parcours des jeunes au cours des trois premières années de vie active). Les deux auteurs comparent les trajectoires, observés en 2013, des jeunes ayant achevé leur formation par l’apprentissage en 2010 à ceux ayant suivi la voie scolaire. Elle met en évidence plusieurs constats.

Les sortants de l’apprentissage sont plus nombreux, représentant un cinquième des jeunes ayant achevé leur formation en 2010 (de 110 000 en 2004 à 143 000 en 2010), mais ils sont surtout plus diplômés. La faible progression des niveaux CAP-BEP (encore les plus fréquents) contraste avec des progressions relatives  « spectaculaires » : « multiplication par 3 pour les diplômés de  licences professionnelles et par 2,6 pour les écoles d’ingénieur ou de commerce ». Ainsi, en 2010, près d’un diplômé de licence professionnelle sur trois et un élève sortant de grandes écoles sur cinq terminent leur formation par l’apprentissage Il en résulte des « profils sociaux très différents » et des « conditions d’insertion très contrastées ».

Bien qu’elles soient présentées comme protectrice de l’emploi, les formations par l’apprentissage ne permettent pas d’échapper aux dégradations de la conjoncture économique. Les apprentis sortis de CAP en 2010 restent confrontés à un taux de chômage de 26 %  en 2013, alors qu’il n’était que de 11 % pour ceux sortis en 2014. Si les jeunes des autres niveaux sont « en moins mauvaise posture », le taux de chômage à trois ans de vie active à doubler pour les bacheliers, les titulaires de bac + 2 et de masters professionnels. Les seules exceptions concernent les licenciés professionnels el les diplômés d’écoles d’ingénieur. Par ailleurs le salaire médian de ces jeunes est en diminution, sauf pour les apprentis ingénieurs.

Cependant, l’avantage reste confirmé pour les apprentis, par comparaison avec les jeunes issus de la voie scolaire. A chaque niveau de diplôme, le « sur-chômage » des scolaires observées dans les enquêtes précédentes « demeure, voire s’amplifie » et le « sur-salaire » des apprentis ne disparait pas. Ce constat masque des situations contrastées :

  • les écarts de chômage à trois  ans de vie active en faveur des apprentis sont de l’ordre de 10 points pour les formations secondaires, de 6 points de bac + 2 à bac + 5  (incluant les licences professionnelles) mais s’estompent pour les diplômés d’écoles d’ingénieurs ou de commerce ;
  • pour un niveau de diplôme donné, les apprentis perçoivent un salaire plus élevé que les sortants de la voie scolaire et le différentiel de rémunération croît avec le niveau de diplôme, sauf pour les jeunes ingénieurs (qui ont un salaire médian identique).

L’étude souligne la nécessité d’interpréter ces résultats avec précaution, car les populations d’apprentis et de jeunes issus de la voie scolaire diffèrent sur de nombreux critères : différences dans les « spécialités fines (aux débouchés différents) », les « caractéristiques sociales (origines socioculturelles variées) » ou les « inscriptions territoriales ». Il reste qu’au sein « des 17 spécialités où coexistent apprentissage et voie scolaire », l’avantage de la première voie demeure dans 13 d’entre elles, avec « une dizaine de points d’écart dans le taux d’emploi ».

Les auteurs en concluent que « l’usage, dans les politiques publiques, de l’apprentissage comme outil de lutte contre le chômage juvénile se trouve donc ici partiellement conforté mais surtout triplement interrogé » :

  • Il tend à se développer dans les niveaux de formation les moins exposés au risque de chômage et dans les filières offrant déjà des débouchés plutôt favorable ;
  • Il est doublement impacté par la crise par une raréfaction de l’offre de contrats par les employeurs et par une détérioration de l’insertion ; s’il réduit le risque de chômage en sortie de formation, « il ne constitue pas pour autant un rempart contre la dégradation conjoncturelle du marché de l’emploi » ;
  • « l’entrée en apprentissage est sélective » et certaines populations socialement défavorisées ne peuvent bénéficier des avantages procurés par cette voie de formation.

(Source : Alberto Lopez et Emmanuel Sulzer, Bref du Céreq n° 346 mai 2016).

3. La loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels prévoit que chaque année « les résultats d’une enquête nationale qualitative et quantitative relative au taux d’insertion professionnelle à la suite des formations dispensées dans les CFA, dans les sections d’apprentissage et dans les lycées professionnels » sera rendue publique. Le contenu des informations sera précisé par un arrêté conjoint des ministres chargés de la formation professionnelle et de de l’éducation nationale.

(Référence : article L 6111-8 du code du travail).